Témoignage sur l’hypersensibilité
« Si tu ressens tout…
Les âmes, les vibrations, les bras, l’amour et ses filiales tu es sûrement un peu empathe.
Si tu ressens le manque plus fort, comme une impossibilité à faire autrement,
Si tu te sens touchée de mille façons possibles…
Moi, du plus loin que je m’en souvienne, voir quelqu’un pleurer me faisait monter les larmes. C’était inexplicable et incontrôlé. Je pouvais pleurer comme une madeleine rien qu’en voyant la souffrance de quelqu’un.
Les larmes étaient pour moi un message que je captais très profondément.
Encore aujourd’hui, elles me sont très sensibles.
J’ai toujours un oeil prêt à dégainer une petite flotte. Et le deuxième à jetter l’encre sur des maux.
Je crois qu’en pleurant je nettoie quelque chose.
Je noie mes tristesses, je lance peut être même une bouée qui sait.
Si un rien vous met dans un état pas possible, si vous pouvez passer du rire aux larmes vous n’êtes pas fou, vous êtes juste sensibles.
On est ce que l’on a vécu, On génére ce que l’on a compris.
Si vous êtes toujours un peu ailleurs, en étant là. Si vous vous sentez incompatible, incomplet c’est parce que vous devez comprendre votre sensibilité, et non la cacher ou l’empêcher de toucher les autres.
Rien n’est plus beau que d’être empathe !
Soyez en fier.
Un empathe ne juge pas.
Il comprend, puisqu’il ressent.
Il panse en pensant.
Parce qu’ils savent parler des sentiments.
Parce qu’ils n’ont pas de langage supérieur.
Eux-même, pleins de rafistolages, d’égarements et de fausses protections.
Si vous dépassez l’ensemble, les couches de vernis, et les camouflages, vous trouverez les mêmes failles que vous.
En plus ou moins béantes, en plus ou moins saignantes.
C’est juste qu’en ressentant les autres, ils ont appris à se guérir.
Je suis hypersensible, et que je le veuille ou non ça me défini… »